Somnolence diurne excessive chez l’adolescent : rôle de la dépression majeure - 02/03/23
Riassunto |
Objectif |
Vu le peu de données disponibles dans la littérature, le but de cette étude était d’investiguer le risque de somnolence diurne excessive associé à la dépression majeure chez les adolescents.
Méthodes |
Les données de 105 adolescents recrutés au départ de la base de données du Laboratoire du sommeil ont été analysées. Un score > 10 à l’échelle de somnolence d’Epworth a été utilisé comme cut-off pour le diagnostic de somnolence diurne excessive. Des analyses de régression logistique ont été réalisées pour déterminer le risque de somnolence diurne excessive associé à la dépression majeure chez les adolescents.
Résultats |
La prévalence de la somnolence diurne excessive était de 34,3 % dans notre échantillon d’adolescents. Après ajustement pour les principaux facteurs confondants, les analyses de régression multivariée ont démontré que contrairement à la dépression majeure légère à modérée [OR : 0,71 (IC 95 % : 0,20–2,55)], la dépression majeure en rémission [OR : 4,56 (IC 95 % : 1,12–18,59)] et la dépression majeure sévère [OR : 6,38 (IC 95 % : 1,22–33,21)] étaient associées à un risque accru de somnolence diurne excessive chez les adolescents (valeur de p=0,018).
Conclusion |
Dans cette étude, nous avons démontré que la somnolence diurne excessive pourrait être un symptôme résiduel et un marqueur de sévérité de la dépression majeure, ce qui semble justifier une évaluation psychiatrique systématique chez les adolescents avec des plaintes de somnolence diurne excessive afin de permettre une meilleure prise en charge de cette problématique dans cette sous-population particulière.
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Vol 20 - N° 1
P. 63 - Marzo 2023 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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